Jour 1 : 21.5km
Départ de Hartley Bay Marina dans le nord de la Baie Georgienne. Hier soir, avons dormi à quelques kilomètres de la marina dans un bois infesté de moustiques et de mouches à chevreuil. C’est la canicule et il faisait presque 40 degrés dans nos tentes. Parcourons la fin du labyrinthe du French River Provincial Park jusqu’à l’embouchure de la Baie Georgienne. Superbe couché de soleil.
Jour 2 : 18.9km
Voyons un serpent d’eau qui nage vers notre île! (Il existe une espèce de serpent à sonnette vénéneux dans la Baie Georgienne). Départ plutôt tardif (11h15am), mais le l’horizon infini du lac Huron est magnifique. Benoît essaie sa voile (adaptée d’une planche à voile), montée sur son kayak. Ça fonctionne plutôt bien, mais pas aussi rapide qu’un bon coup de pagaie! Toute la journée, nous nous approchons d’un parc d’éolien qui semble toujours si loin… Dodo sur un cap de roche avec vues imprenables sur cette mer intérieure.
Jour 3 : 24.4km
La température est parfaite depuis le début de notre voyage : c’est la canicule et l’eau est rafraichissante. Peu de vent, donc les vagues sur le lac Huron sont de 0.5m au maximum. Nous naviguons à travers un méandre de petites îles et de caps de roches aux couleurs variées. C’est très beau et nos cartes GPS sont d’une très grande utilité. Apercevons un vison qui vient de pêcher un petit poisson.
Jour 4 : 27.9km
Le vent est absent et le lac Huron est comme une marre d’huile. C’est très impressionnant de voir ce calme absolu. Dormons sur une petite île qui est infestée de maringouins! Au coucher de soleil, avons droit à un bourdonnement incroyable de millions de maringouins prêts à passer à l’attaque. Des centaines de goélands planent au-dessus de nos têtes en mangeant les insectes volants.
Jour 5 : 17.6km
Petite journée de pagayage, car nous craignons les chalets et le manque d’îles sauvages pour camper. La météo a été (presque) parfaite lors de ce voyage! Interdiction de faire des feux à ciel ouvert presque partout en Ontario. Nos visages et lèvres sont brûlés par le soleil des derniers jours. Le granite radie sa chaleur accumulée à travers nos tentes le soir venu…
Jour 6 : 13.2km
Arrivée à Killbear Provincial Park vers 13h. Benoît réussit l’impossible : parcourir 140km sur le pouce (l’auto-stop) en temps de pandémie mondiale de Covid-19 au travers d’un parc provincial reculé et des routes en terre battue peu achalandées!